| A propos de l'auteure + Mee Jin SHIN +
Née en Corée du Sud, Mee Jin Shin partage le même sort que les centaines de milliers d'enfants coréens partis pour l'adoption dans un pays étranger. Âgée de 14 mois, c'est en France qu'elle reçoit un autre nom et un autre prénom. Entre les quatre murs de sa chambre, elle aime chanter et jouer seule dans son univers. Au dehors, les sciences exactes, dans lesquelles elle excelle, la rassurent et la préservent d'un chaos qu'elle pressent et redoute comme le pire. A la sortie de l'enfance, une addiction à la nourriture démarre et lui sert d'échappatoire. La boulimie et son pendant, l'anorexie, deviennent son identité ; elle s'y perd. Trouver un sens à sa présence sur Terre devient vital. Elle interrompt des études de mathématiques et d'informatique qui ne la mènent nulle part et, plus tard, démissionne du CDI qu'elle obtient comme informaticienne dans une banque. Elle abandonne tout, sauf le chant. Enivrée par les mélodies de Barbara, de Reggiani et de Ferrat, elle croise la route d'un praticien en médecine chinoise qui lui ouvre la voie de la spiritualité.
Un premier retour dans son pays natal en 2013 marque un revirement dans sa vie, car elle a, pour la toute première fois, un sentiment d'existence, "gros comme une amande", mais bien réel. Elle est appelée à marcher sur le chemin de Compostelle puis à intégrer l'école de théâtre du Studio Muller. Et c'est en partant vivre en Corée que sa foi s'affermit et qu'elle découvre le Pansori, l'art traditionnel du récit chanté, auquel elle est initiée par Min Hye Sung. Par la suite, sa rencontre avec Lee Jaram à l'ARTA de Vincennes, sonne pour elle la confirmation qu'elle doit s'engager dans la création d'une œuvre inspirée du Pansori, qui s'intitulera "La montagne qui chante". La trilogie de livres, dont elle vous présente ici le premier, en est le prélude, la matière, le texte : le récit de sa vie éclairée à la lumière du Plus Haut ; cette lumière qui, pour le bien de tous, mène les plus égarés à la réalisation de leurs aspirations véritables.
|